44  Chroniques ¡ Tango ! (25 juin 2001, Gen

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Date: Tue, 26 Jun 2001 07:55:41 +0200
From: "Lagrana, Fernando" <fernando.lagrana@ITU.INT>
Subject: Chroniques ¡ Tango ! (25 juin 2001, Gen
ève, Suisse)

Dear Tango (&) poetry lovers:

I guess that many TANGO-L participants and readers speak and like French
language and literature. I would like therefore to share with them this new
"¡Tango! Chronicles" series written by French novelist KroniK. Would you be
interested in receiving this and future "Flavius and KroniK Chronicles",
please visit www.almatango.com and/or drop a mail to either
mailto:Flavius@lagrana.net or mailto:Fernando@almatango.com.

Wish you a nice reading...

Fernando

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Un pas sur la piste, Monsieur ?

Ah ! Flavius, tu t'avances bien vite...
Combien d'heures à frémir, combien d'heures à souffrir, avant d'oser fouler,
d'effleurer ce parquet ? Tu te sens ridicule, te lances puis recules, n'oses
la regarder, ni son regard croiser.

Ça y est, plein de courage, comme face à l'orage, à affronter la salle, tu
te décides enfin... Aïe !
La musique s'emballe, des espoirs c'est la fin. Tu la voulais tango pour
mesurer tes pas mais tu fuis malhabile les airs de milonga.

Soudain, soudain...
Soudain c'est une valse, ton coeur bat la chamade. Tu te lèves, hagard,
hardi mon camarade, pour constater, pantois, que c'est dans d'autre bras que
ta belle a choisi d'évoquer Di Sarli ! Regarde comme ils dansent, se posent
puis s'élancent, une main sur sa nuque elle caresse le ciel et leurs
pupilles brillent comme des arcs-en-ciel.

Transi dans la pénombre, tu gémis poings blanchis et jures à perdre haleine
: c'est blottie sur ton sein, que l'égérie tantôt, ta main guidant ses
reins, trouvera son bonheur. Faisant fi de tes peurs, te dressant - ¡ Vamos,
hombre ! - tu la mèneras, reine, luciole dans la nuit, au sommet du tango !

Hélas !
Déjà, la Cumparsita et ses notes légères envahit la milonga. C'est la nuit
qui s'achève, avec elle tes rêves, qui partent en poussière. Les danseuses
s'égaillent, les boulangers s'éveillent. Toi, pauvre cavalier, perdu,
désarçonné, te promets que demain, tu danseras... enfin !

KroniK
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Message personnel :
Chers amis,
si vous aimez les chroniques de Flavius et Kronik, aidez-nous à les
propager... Envoyez-nous les adresses d'amis francophiles afin que nous les
incrivions dans la liste de distribution ou invitez-les à visiter le site
web de Flavius et KroniK à www.almatango.com.
Amitiés,
Fernando
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